La déclaration des hébergements touristiques auprès du Commissariat général au tourisme (CGT)
15/10/2018
Question écrite à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
Suite à la réforme du Code du tourisme, une obligation de déclaration des hébergements touristiques, y compris ceux qui ne sont pas labellisés par le Commissariat général au tourisme (CGT), a été introduite dans la législation.En juin dernier, Monsieur le Ministre m'indiquait que 1 244 hébergements touristiques avaient été déclarés, dont 1 107 qui ne possèdent pas une autorisation du CGT d'utiliser une dénomination protégée.
Monsieur le Ministre peut-il nous préciser ce qu'il en est aujourd'hui ?
Lors de ma dernière interpellation, il m'indiquait que le CGT allait réitérer à la rentrée de septembre une opération de communication à destination des administrations communales rappelant, d'une part, l'obligation de la déclaration et, d'autre part, le nombre d'hébergements touristiques qui seront déclarés sur leur territoire respectif.
Peut-il m'indiquer si cette opération a eu lieu ?
Suite au précédent envoi, certaines communes avaient réagi, d'autres retours à ce courrier ont été enregistrés ?
Réponse
Depuis
ma dernière réponse en juin, le nombre d'hébergements à avoir introduit
une déclaration d'exploitation a encore augmenté. Nous sommes
aujourd'hui à 1 700 hébergements déclarés depuis le 1er janvier 2017,
dont 1 512 « nouveaux », il faut entendre par là qu'ils ne sont pas
connus du Commissariat général au tourisme (CGT) puisqu'ils n'ont
demandé à ce jour aucune autorisation d'utiliser une dénomination
protégée.
Aucun « retour » formel, ni chiffré, n'était demandé par le CGT suite à ce courrier, vu que, de toute façon, le CGT dispose de l'information quant au nombre d'hébergements déclarés. Cela dit, certaines communes se sont manifestées en envoyant au CGT la liste mise à jour des hébergements touristiques en ordre d'attestation sécurité incendie (ASI) ou, encore, en contactant directement le service des déclarations afin de connaître plus exactement la situation d'un hébergement touristique.