Ecole internationale du SHAPE

27/04/2023

Les nouveaux bâtiments pour 2025 ? 

Voilà 10 ans que des classes de la section belge de l'école internationale du SHAPE à Casteau (Mons) sont logées dans des « pavillons provisoires ». Des travaux de reconstruction sont promis depuis 2016.

Le 30 septembre dernier, le Ministre des Bâtiments scolaires me répondait qu'un projet d'avenant à l'accord de coopération du 12 octobre 2016 entre l'État fédéral et la Fédération Wallonie-Bruxelles était en négociation pour l'adapter aux nouvelles normes et avait promis un dépôt de permis en avril 2003.

Suite au retard pris par le projet validé en 2016 (qui prévoyait un nouveau bâtiment en 2020), le Gouvernement de la Fédération avait dû de dégager une enveloppe supplémentaire de 5 millions d'euros (adaptation aux nouvelles normes et augmentation du coût de la construction) mais il restait à faire valider le projet adapté par l'ensemble des autorités belges, américaines et de l'OTAN … et s'assurer que la nouvelle estimation budgétaire était correcte. Ce serait sur le point d'être fait, m'a répondu le Ministre, ce lundi 24 avril.

Même si le Ministre utilise le conditionnel, les nouvelles sont plutôt rassurantes. À ce stade, l'enveloppe budgétaire est jugée suffisante par le Ministre et l'échéance de la fin des travaux est programmée à fin 2025. Il ne reste donc que 2 ans et demi pour obtenir le permis et réaliser les travaux, ce qui me semble extrêmement serré ! J'encourage le Ministre à ne plus perdre aucune semaine dans les phases administratives et décrétale et à donner les instructions pour préparer le marché public sans attendre le vote du décret d'assentiment ! Le Gouvernement ne peut plus perdre de temps en chemin, il y va de la crédibilité de la Fédération Wallonie-Bruxelles vis-à-vis des partenaires internationaux de la Belgique.

C'est la responsabilité du Ministre que de suivre ce dossier de très près afin que l'échéance de 2025 soit respectée : la rénovation des bâtiments est indispensable pour les élèves et les équipes enseignantes et éducatives, logés dans des pavillons provisoires et coûteux depuis 2012.