⛔️STOP au projet de loi fédérale limitant davantage le nombre de futurs médecins

13/01/2022

Réduire le nombre de futurs médecins alors que dans la moitié de nos communes, les habitants font face à une pénurie de médecins généralistes, c'est une aberration !

Le CDH demande que le Gouvernement VIVALDI retire immédiatement son projet de loi et, à défaut, que les parlementaires fédéraux de la majorité (PS-MR-ECOLO) refusent de le voter.

Dans notre région du Centre et lors de la prochaine mise à jour de la liste, 7 des 12 communes du Centre seront en situation de pénurie de médecins généralistes. C'est évidemment un problème de santé publique majeur quand on voit, dans la pandémie actuelle, l'importance de la première ligne (pour adopter les bons comportements, pour convaincre de l'intérêt de la vaccination, pour éviter de surcharger les urgences des hôpitaux,...)

Des médecins de famille débordés, c'est notre santé à tous qui trinque !

Faute d'accord entre le gouvernement fédéral et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Ministre Vandenbroucke a glissé dans un gros projet de loi une disposition qui a pour conséquence que l'INAMI refusera d'octroyer des numéros INAMI pour une partie des étudiants qui sont déjà dans le cursus. C'est une décision qui va non seulement pénaliser les étudiants en médecine (sur 850 étudiants francophone devant sortir en 2025, seuls 500 auraient un numéro INAMI) mais qui est totalement incompréhensible dans le cadre de la pandémie actuelle qui démontre la nécessité de renforcer la médecine de première ligne.

Pour le CDH, il faut rehausser les quotas INAMI qui limitent de façon excessive l'accès aux soins de santé pour nos concitoyens.

Pour renforcer cette pression, les députés CDH ont déposé aux Parlements de Wallonie, de Bruxelles et de la Communauté française des motions en conflit d'intérêt. C'est une procédure qui permet de suspendre le débat et le vote sur le projet de loi fédérale et oblige les gouvernements concernés à se concerter pour arriver à une solution. Pour le CDH, cette solution passe inévitablement par un relèvement du quota INAMI : bref permettre une augmentation du nombre de jeunes pouvant suivre des études de médecine et ensuite avoir un droit automatique à exercer le métier pour lequel ils se seront préparés pendant 8 ans.

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